Celle qui devint libertine

Les amants passent et ne se ressemblent pas.

Celui ci, tu le sais libertin, il le revendique et en parle sans complexe, tu sais qu’il fréquente des lieux chauds de la capitale… Mais pas une seconde tu n’imagine y mettre les pieds, non non ce n’est pas pour toi, tu sais qu’il sait que tu n’es pas prête. Il sait qu’avec toi il n’y aura pas de ça.

Mais un jour il prend ta main « tu as confiance en moi? » …. Oui… Alors, suis moi. Et il t’entraine derrière lui, tu le suis d’un pas mal assuré, tu te doute de l’endroit ou vous allez, mais ce n’est réel qu’une fois la porte face a vous.

Gros coup de chaud devant l’entrée, « non mon dieu non je peux pas faire ça…. » Pourquoi? Parce que… Je suis timide, je suis pas jolie, et si ça me plait pas, et si et si…

Il te rassure comme il sait si bien le faire. Tu n’es pas jolie tu es pire que ça, n’aie pas peur, je suis avec toi, je te protège, si ça ne va pas serre ma main et on arrête, je ne laisse personne faire ce que tu ne veux pas, tu seras tellement magnifique la bas…

Et ça t’excite au fond, c’est juste que toutes ces barrières t’empêchent de franchir le pas, la pudeur, les complexes, la peur de l’inconnu… Des barrières qu’il prend soin de faire sauter une par une pour qu’il ne te reste plus que le désir de découvrir cet endroit.

Te voilà prête. Un baiser rapide sur ses lèvres, ok on y va. Tu inspires, tu pousses la porte…

Un monde s’ouvre devant toi. Monde de désir de plaisir, de tolérance, d’envie, de fantasmes et de luxure. Que tu explores, d’abord timidement puis avec curiosité… Et il est tellement attentif a ton ressenti que tout se passe vraiment bien.

Cette première visite ne sera pas la dernière… Il te quitte ce soir la « douce nuit ma tendre libertine… » Et tu ris de ces mots, d’euphorie, de te dire, je rentre chez moi comme toujours, je retrouve ma vraie vie, qui pourrait soupçonner ce que je faisais il y a quelques heures?… Et ça te plait ce petit secret, cette double vie ou presque, ce costume de fille sage derrière lequel tu te caches. Te voilà convertie.

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